Pierre-Ambroise Richebourg (1810-1875)
et le daguerréotype
Sélection de repères biographiques et historiques
1810 Naissance de Pierre-Ambroise RICHEBOURG, à Paris.
1832 Il entre dans l'atelier de Jacques Louis Vincent CHEVALIER (1770-1841) opticien puis daguerréotypiste, célèbre fournisseur de Daguerre, depuis les années 1820. L'atelier se situe 69 quai de l'Horloge à Paris.
1839 Présentation par François ARAGO devant l'académie des sciences du procédé de Louis Jacques Mandé DAGUERRE.
1839 L'opticien CAUCHE, 161 rue St Martin à Paris, dépose un brevet le 8 novembre : "nouveau moyen de redresser les images photogéniques sans affaiblissement de lumière et par une combinaison de courbes achromatiques".
1840 Charles CHEVALIER (fils de Vincent), présente dans le Bulletin de la société d'encouragement à l'industrie Nationale, le "Prisme pour redresser les images photographiques de la chambre noire".
1840 10 août. Lors de la séance de l'Académie des sciences, Armand Hippolyte Louis FIZEAU préconise le virage à l'or des plaques daguerriennes, afin de "fixer les épreuves et de donner aux lumières du tableau plus d'intensité".
1841 Vincent CHEVALIER (1870-1841) publie "Notice complémentaire et description pratique des procédés du daguerréotype, Paris, 1841".
1841 29 novembre. Décès de Vincent Chevalier. Inventaire après décès, entre le 4 et 11 décembre, dans sa maison située 16 place Dauphine et 69 quai de l'Horloge en présence notamment de son fils opticien Charles et de Pierre-Ambroise Richebourg, employé de la maison Chevalier, en qualité de témoin.
1842 Richebourg s'installe au 69 quai de l'Horloge, en lieu et place de Vincent Chevalier. La réclame retrouvée dans le montage du daguerréotype de la Villa Médicis précise :
" N° 69, Quai de l'Horloge, à Paris. RICHEBOURG, ingénieur-opticien, élève praticien, pendant 10 ans, de Feu Vincent CHEVALIER,.. À l'honneur de faire part que, formé à l'école de ce savant modeste, il se dispose à en suivre les traces…"
Dans cette page de réclame P. A. Richebourg affirme ses compétences en matière de daguerréotypie :
"M. RICHEBOURG était le seul exécuteur, avec M. Vincent Chevalier, des premières épreuves redressées au daguerréotype en 1939, ainsi que de l'application des objets microscopiques reproduits et présentés à l'Institut en 1840".
Enfin, dans la carte professionnelle retrouvée dans le montage du daguerréotype du Forum Romain, P.A. Richebourg rappelle : " Élève de DAGUERRE pour le daguerréotype, dont il construit les appareils et enseigne l'usage. FAIT LES PORTRAITS."
1843 Publication de 26 pages par P. A. Richebourg : "Nouveau Manuel complémentaire pour l'usage pratique du daguerréotype, Paris, 1843".
1844 Bisson et Richebourg obtiennent la "mention favorable" à l'exposition des produits de l'agriculture et de l'industrie française dans la section "Daguerréotypie".
1850 9 ans après son installation, son bail du 69 quai de L'Horloge est renouvelé ; "Bail pour douze ans, par Louis Oudot, propriétaire, demeurant 40, rue du Cherche-Midi, à Pierre-Ambroise Richebourg, ingénieur opticien, et Rose Séraphine Mollier-Gozé, son épouse, demeurant 29, quai de l'Horloge (ancien 69) de caves, boutique en rez-de-chaussée, logements à l'entresol, au premier et cinquième étage et divers lieux dépendant d'une maison située 29, quai de l'Horloge".
1850 Publicité pour la Maison Richebourg par le graveur Théodore Maurisset qui annonce le nouveau numéro de l'atelier du photographe "Nouveau N° 29…Ancien N° 69", l'activité autour du daguerréotype et une nouveauté " Photographie sur collodion", laquelle annonce les nouveaux procédés sur papier qu'utilisera le photographe jusqu'à sa mort en 1875.
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